Bonjour,
Dans le jardin d'un particulier (l'adresse sera donné le jour au matin de la rencontre)
spectacle + auberge espaagnole (chacun amène plat et boissons et le tout est partagé)
Les damnés de l'amour
d'après l'histoire vraie de Julien et Marguerite de Ravalet
Une page d’histoire – un écran de fumée.
Au 17éme siècle, en Normandie, dans le nord Cotentin, deux jeunes gens, une fille et un garçon nés de la même mère s’aiment d’un amour fusionnel. Ils seront jugés à Paris pour inceste et décapités en place de Grève. Un fait divers, à l’époque qui a défrayé la chronique, humilié une famille pour les siècles à venir.
Une version où la conteuse tire un autre fil. Croyant Marguerite et Julien ce récit parle alors de la maltraitance faite aux femmes, de viols, de soumission des femmes... Jusqu'où peut aller la perversion d'un mari violent voyant sa victime s'échapper.
La force du Destin provoque une rencontre (la petite fille a 9 ans et son grand frère est absent). Cet homme l’épousera 4 ans plus tard. Il a 45 ans. Il est brutal et violent. L’adolescente est détruite psychologiquement et physiquement. Elle met au monde une petite fille née prématurément. Elle s’enfuit et trouve refuge chez ses parents. Croyant son père, elle retourne chez son mari pensant qu’il a changé. Nenni. Elle s’enfuit à nouveau. Il a juré sa mort de même que celle de son beau-frère qui a beaucoup aidé sa sœur. Pour cela il les accuse d’un crime, l’inceste. Ils risquent la mort par le feu.
Homme violent battant et violant sa jeune épouse. Il est jaloux du statut social de cette famille et donc de sa femme. Statut, il le sait, qu’il ne pourra acquérir. Une seule pensée le tient éveillé : comment garder l’argent de la dot.
Elle a 17 ans. Lui, 21 ans. Ce sont des mineurs aux yeux de la loi. Les femmes ne sont pas entendues et les enfants pas cru. Le tribunal composé uniquement d’hommes les condamnera à la décapitation. Ils ont toujours nié l’inceste. Même dans la mort, sur leur pierre tombale, ils sont considérés comme menteurs. Les victimes sont coupables.