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Partage de textes , de citations inspirantes
Auteur : Lucienne  
73/99

Date :    21-04-2025 17:14:13


Je t'ai laissé partir, malgré la douleur qui me déchirait.
Je t'ai laissé partir, alors que mon cœur n'était pas prêt.
Mais mon esprit savait que c'était le choix le plus juste.
Envole-toi, légère comme une plume,
Vers les horizons bleus de demain.
Tu es désormais le souffle qui caresse en douceur les épis de mes souvenirs.
Auteur : Lucienne  
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Date :    22-04-2025 10:32:18


« Ma mère a changé »

Ma mère avait beaucoup de problèmes. Elle ne dormait pas, se sentait constamment épuisée. Elle était irritable, grognonne, amère. Toujours souffrante, jusqu’au jour où, sans prévenir, elle changea.

La situation, pourtant, restait la même… mais elle, non. Elle était différente.

Un jour, mon père lui dit :
— Chérie, ça fait trois mois que je cherche du travail sans succès. Je vais boire quelques bières avec les copains.
Ma mère répondit simplement :
— Très bien.

Mon frère avoua :
— Maman, je suis en échec dans toutes mes matières à l’université...
Elle répondit calmement :
— Ce n’est pas grave. Tu te rattraperas. Et si tu ne le fais pas, tu redoubleras. Mais cette fois, tu paieras toi-même ton inscription.

Ma sœur arriva, inquiète :
— Maman, j’ai eu un accident avec la voiture.
Ma mère dit :
— Ce n’est pas un problème. Amène-la au garage, trouve comment payer les réparations, et en attendant, prends le bus ou le métro.

Puis sa belle-fille déclara :
— Belle-maman, je viens passer quelques mois chez vous.
Et elle répondit, paisible :
— Installe-toi dans le canapé du salon, tu trouveras des couvertures dans le placard.

Nous étions tous stupéfaits, rassemblés, inquiets de ce calme soudain.
Certains soupçonnaient qu’elle avait consulté un médecin et qu’on lui avait prescrit des comprimés de “je m’en fiche royalement” 1000 mg.
Peut-être même en avait-elle pris une double dose !

Alors, comme dans les films, on a pensé organiser une intervention familiale pour la sauver d’une éventuelle dépendance aux anti-crises-de-nerfs.

Mais, à notre grande surprise, elle nous a réunis et a dit doucement :

> « Il m’a fallu du temps pour comprendre que chacun est responsable de sa propre vie. Des années pour réaliser que mes angoisses, mes inquiétudes, ma dépression, ma colère, mes insomnies et mon stress n’aidaient en rien à résoudre vos problèmes… mais qu’ils ruinaient ma santé.

Je ne suis pas responsable des actes des autres, mais je suis responsable de mes réactions.

Alors j’ai décidé de me préserver, de rester calme, et de laisser chacun gérer ce qui lui appartient. »
Auteur : Lucienne  
75/99

Date :    22-04-2025 18:03:01


La grand-mère fixa son petit-fils avec colère et lui dit d'une voix glaciale :
— Pars. Quitte ma maison. Je ne veux plus jamais te revoir ici.

Le grand-père, déconcerté, s’interposa :
— Mais que fais-tu ? Pourquoi agis-tu ainsi ? Ce garçon n’est pas seulement ton petit-fils… C’est comme un fils pour toi. Tu l’as élevé.

Mais la vieille femme resta sourde à ses paroles.
Les voisins, témoins de la scène, étaient stupéfaits. Cette femme, autrefois douce et aimante, chassait à présent l’enfant sans la moindre explication.

Le garçon n’eut d’autre choix que de partir.
Sur le chemin, il croisa son meilleur ami et lui raconta tout.

— Tu as au moins reçu ta petite allocation du mois ? demanda celui-ci.
— Non… Ma grand-mère m’a mis à la porte sans rien, répondit le garçon, la voix brisée.

— J’aimerais t’aider… mais je ne peux rien faire, dit son ami avant de s’éloigner.

Alors, il se rendit chez un autre camarade.
Celui-ci ouvrit la porte avec entrain :
— Tu es venu me chercher pour qu’on joue chez toi ?

Le garçon baissa les yeux et murmura d’une voix tremblante :
— Je… je n’ai nulle part où aller. Puis-je rester chez toi, s’il te plaît ?

Le sourire de l’autre s’effaça aussitôt.
— Tu n’as rien à m’offrir, et pourtant tu veux mon aide ? Va-t’en. Ceux qui n’ont rien… ne valent rien.

Blessé, honteux, il se dirigea vers la maison de sa petite amie.
— Mon amour… ma grand-mère m’a chassé. Je n’ai que les vêtements que je porte. Aide-moi… Je n’ai nulle part où aller.

Touchée, la jeune fille le laissa patienter dehors le temps de parler avec ses parents. Lorsqu’elle revint, ses yeux étaient pleins de tristesse.
— Je suis désolée. Mes parents ne veulent pas héberger un "bon à rien". Et comme tu n’as plus rien à m’offrir… je mets fin à notre relation.

Le jeune homme éclata en sanglots.
Tous ceux qu’il pensait proches l’avaient abandonné.
Seul, il erra dans les rues, sans but, avant de s’asseoir sur un trottoir, le cœur en miettes.

Il se parla à lui-même, dans un souffle :
— Suis-je donc sans valeur ? Que vais-je devenir ?

C’est alors, au fond du désespoir, que son grand-père le retrouva.
— Pardonne-la —dit-il, en parlant de la grand-mère—. Elle ne voulait pas te faire de mal.

— Et toi ? répliqua le jeune homme, les yeux pleins de reproches. Pourquoi n’as-tu rien fait ?

Le vieil homme, paisible, lui répondit :
— Rentre à la maison, et tu comprendras.

Après un instant d’hésitation, le garçon monta dans la voiture.
De retour chez lui, la grand-mère accourut pour l’embrasser… mais il la repoussa.

Le grand-père lui fit signe de s’asseoir et dit avec douceur :
— Mon petit… jamais ta grand-mère ne t’aurait rejeté sans raison. Elle a fait cela pour t’enseigner une vérité essentielle.
Elle te voyait t’aveugler, idolâtrer des amis, une petite amie… qui ne te méritaient pas.
Et aujourd’hui, quand tu avais besoin d’eux, aucun ne t’a tendu la main.
Tu as tout donné pour celle que tu aimais, mais lorsqu’il ne te restait rien, elle t’a quitté.
Tes amis ? Pas même un verre d’eau, alors qu’ils profitaient de toi depuis toujours.

Elle voulait que tu comprennes une chose :
Aux yeux de beaucoup, tu ne vaux que ce que tu possèdes.

Les larmes aux yeux, le jeune homme se tourna vers sa grand-mère et balbutia :
— Pardonne-moi… Aujourd’hui, tu m’as offert une leçon que je n’oublierai jamais.

La vieille femme l’enlaça tendrement.
— Je t’aime, mon petit. Tu es encore si jeune, et tu vois le monde avec innocence.
J’ai dû t’enseigner, à ma manière, comment il fonctionne vraiment.

Morale :
Quand tout va bien, beaucoup se pressent autour de toi.
Mais dans l’adversité… seuls les vrais restent.
Le monde ne voit souvent que ce que tu as, pas ce que tu es.
Sache distinguer ceux qui t’aiment sincèrement de ceux qui profitent de toi.
Car lorsque tu n’as plus rien… tu découvres enfin qui vaut vraiment quelque chose.

Et toi… sais-tu déjà qui t’aime pour ce que tu es, et non pour ce que tu possèdes ?
Cette histoire n’est pas faite pour t’émouvoir, mais pour te réveiller.
Car c’est en perdant tout… qu’on voit clair sur tous.

Si cette leçon a touché ton cœur, garde-la précieusement.
Partage-la avec quelqu’un qui a besoin d’ouvrir les yeux.
Et si toi aussi, un jour, tu t’es senti sans valeur parce que tu n’avais plus rien…
écris simplement : « Je comprends ».

Ici, ensemble, apprenons à voir… avec l’âme.
Auteur : Lucienne  
76/99

Date :    23-04-2025 16:47:37


"Je ne compte plus les années, je compte les instants. J’ai moins de temps devant moi que derrière, alors je choisis de savourer chaque moment, comme les derniers bonbons d’un sachet qu’on veut faire durer. Plus de place pour l’absurde, la superficialité, l’égo. Je veux l’essentiel : la vérité, la tendresse, les gens vrais. Ceux qui touchent l’âme, qui rient de leurs erreurs, qui vivent avec le cœur. Je suis dans ma deuxième vie. Et je n’ai plus de temps… que pour le bonheur."
Anonyme

#parolesdauteurs
Auteur : Lucienne  
77/99

Date :    24-04-2025 08:26:09


Ma mère découpait le poulet, hachait les œufs et tartinait le pain avec le même couteau, sur la même planche, sans jamais utiliser d’eau de Javel. Et pourtant, aucun souvenir d’avoir eu une intoxication alimentaire.
Nos sandwiches d’école étaient enveloppés dans du papier ciré, glissés dans un sac en papier brun, sans glacière ni compartiment réfrigéré… mais je ne me souviens pas avoir croisé la route d’une bactérie E. coli.
Nous aurions tous préféré plonger dans le lac ou courir sur la plage plutôt que barboter dans une piscine chlorée et sans âme. D’ailleurs, les plages ne fermaient jamais à l’époque.
On faisait du sport en classe, pieds chaussés de simples baskets Dunlop, sans semelles à coussins d’air, sans réflecteurs lumineux intégrés, ni gadgets dernier cri coûtant le prix d’une petite voiture. Des blessures ? Il y en avait sûrement… Pourtant, je ne m’en souviens pas. Aujourd’hui, on nous répète combien tout est plus sûr.
À l’école, une faute se soldait par le fouet ou la règle. On appelait cela "la discipline". Et malgré cela, nous avons grandi en respectant les règles, en honorant nos aînés.
Nous étions cinquante par classe. Pourtant, nous avons tous appris à lire, écrire, compter et même à rédiger une lettre sans fautes. Étrange, n’est-ce pas ?
À l’école, nous récitions des prières, quelle que soit notre religion. Nous chantions l’hymne national. Et personne ne s’en offusquait.
Rester en retenue après les cours suffisait à nous couvrir de honte et à attirer sur nous une attention que nous aurions préféré éviter.
Je croyais, à l’époque, qu’il fallait accomplir quelque chose pour avoir le droit d’être fier de soi.
Je ne me souviens pas de m’être ennuyé sans ordinateur, sans PlayStation, sans Nintendo, ni Xbox, ni bouquet TV à 270 chaînes. L’ennui ? Il ne semblait pas exister.
Et quand une abeille me piquait, où étaient les antibiotiques ou les trousses stériles ? J’aurais pu mourir ! Au lieu de cela, maman sortait la bouteille d’iode et, une fois désinfecté, on avait droit à une fessée. Aujourd’hui, ce serait direction les urgences, dix jours d’antibiotiques et, bien sûr, un coup de fil à l’avocat pour poursuivre le propriétaire du chantier.
Et pour couronner le tout, aucun d’entre nous ne savait ce qu’était une « famille dysfonctionnelle ». Comment l’aurions-nous su ?
On ne parlait ni de thérapie de groupe ni de gestion de la colère. Apparemment, nous étions si profondément abîmés par les maux de la société… que nous n’avions même pas remarqué que le pays entier ne prenait pas de Prozac !
Comment avons-nous pu survivre ?
Amour à tous ceux qui ont partagé cette époque. Et à ceux qui ne l’ont pas connue, désolé pour ce que vous avez manqué.
Auteur : Lucienne  
78/99

Date :    26-04-2025 19:05:06


Chaque jour, le garçon revenait de l'école en larmes – jusqu'à ce que son père apparaisse dans sa classe.
— Ta professeure t'a appelée, dit Pierre en s'asseyant sur les genoux de son fils. — Elle dit que tu pleures tous les jours après l'école. Les autres se moquent de toi, n'est-ce pas ?
Le garçon plissa les yeux, et immédiatement des larmes brillèrent dans ses prunelles.
— Ce ne sont pas seulement mes camarades… Le pire, c'est le professeur lui-même, murmura Artyom, et le père resta stupéfait.
— Quoi ?! s'exclama Pierre, incapable de croire ce qu'il entendait.
Artyom hocha la tête. Alors, son père demanda :
— Mais pourquoi ne leur as-tu pas expliqué pourquoi tu laisses pousser tes cheveux ? Bon… Je pense qu'il est temps de les couper. Tu as enfin atteint la longueur requise. J'ai une idée, dit Pierre avec un léger sourire.
Le lendemain, à l'école…
— Enfin, Artyom ! Maintenant tu ne ressembles plus à une fille ! s'écria bruyamment le professeur Kolosov lorsque le garçon entra dans la classe.
Mais il ne s'attendait pas à voir Pierre dans l'embrasure de la porte.
— Oh ! Monsieur Perepëlkin ! Alors, vous avez enfin fait couper votre garçon ? Félicitations ! déclara le professeur en tendant joyeusement la main pour une poignée de main.
Mais, au lieu de serrer la main, Pierre sortit silencieusement son téléphone. Il lança une vidéo et orienta l'écran vers Kolosov.
Un silence de mort s'installa dans la classe.
Dans la vidéo, on voyait Artyom, assis dans un fauteuil de coiffeur. Ses longs cheveux étaient coupés mèche après mèche, soigneusement rassemblés dans un sac. Puis, les images montraient que cette coiffure était envoyée à une association caritative, où ces cheveux servent à fabriquer des perruques pour des enfants atteints de cancer.
— Artyom a laissé pousser ses cheveux pendant un an afin de les offrir à un enfant qui avait perdu les siens à cause de la chimiothérapie, déclara calmement Pierre en regardant fixement Kolosov. — Et vous… vous vous êtes moqués de lui. Avec tous les élèves.
Le professeur baissa les yeux. La classe demeurait dans un silence absolu. Personne ne pouvait prononcer un mot.
Artyom s'assit lentement à sa place. Sur son visage, il n'y avait plus ni peur ni honte, seulement une fierté tranquille.
— Parfois, dit Pierre en jetant un dernier regard à la classe, pour être vraiment fort, on n'a pas besoin de muscles. Il suffit d'avoir du cœur. Un véritable cœur.
Et il quitta la salle, laissant derrière lui une classe silencieuse et un professeur qui, peut-être pour la première fois, ressentait une véritable honte.
Auteur : Lucienne  
79/99

Date :    29-04-2025 17:56:34


Hier soir, il s’est passé quelque chose qui m’a profondément marqué.
Il était environ 18h. J’étais dans une pizzeria bien connue de ma ville, en train d’attendre ma pizza à emporter, quand une vieille dame est entrée. Elle s’est dirigée vers la caissière et a commencé à demander timidement les prix des pizzas. À un moment, presque en murmurant, elle a demandé : « Celle qui coûte le moins cher, combien coûte-t-elle ? ».
J’ai tout de suite compris. Cette scène m’a bouleversé. Alors, discrètement, je me suis approché. Je voyais bien qu’elle était gênée, mais j’ai pris mon courage à deux mains et lui ai proposé de payer sa pizza. Elle m’a regardé, surprise, et m’a répondu : « Nous avons travaillé toute notre vie, et maintenant, à la fin du mois, on ne s’en sort plus… On ne peut plus rien s’offrir. »
Elle m’a ensuite expliqué que la pizza n’était même pas pour elle, mais pour son mari, qui n’allait pas bien. La veille, en discutant, il lui avait confié qu’il rêvait de manger une pizza. Elle avait donc prétexté un passage à la pharmacie pour lui faire cette surprise.
Je savais qu’elle refuserait mon aide par fierté. Alors, j’ai improvisé. Je lui ai dit que c’était mon anniversaire, et que dans ma famille, on avait l’habitude de faire un geste de générosité ce jour-là, comme un souvenir de ma mère. Cette petite excuse a suffi. Elle a fini par accepter, et j’ai ajouté une bière pour son mari.
Ma pizza était prête. Je m’apprêtais à partir, mais avant que je ne sorte, elle m’a arrêté. Elle m’a regardé droit dans les yeux et m’a dit : « Dis-moi la vérité, ce n’est pas ton anniversaire, n’est-ce pas ? »
À ce moment-là, je n’ai rien pu dire. Je l’ai simplement prise dans mes bras, puis je suis parti, sans un mot de plus.
Cette soirée m’a rappelé à quel point des gestes simples peuvent illuminer la journée de quelqu’un. Et, peut-être, un peu la nôtre aussi.
Auteur : Lucienne  
80/99

Date :    04-05-2025 13:32:43


Chaque jour est précieux
Toujours faire de son mieux
Aimer passionnément
Donner constamment
Aux personnes qui nous portent
Qui au delà nous emportent
Dans un tourbillon d'énergie
Dans toutes nos folies
La vie est trop courte
Pour qu'on l'écourte
Il faut vivre à cent pour cent
Se laisser porter par le vent
Chaque jour est un jour nouveau
Qui nous emmène toujours plus haut
On mérite toujours le meilleur
Laissons glisser le bonheur dans nos cœurs ♥️

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