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Partage de textes , de citations inspirantes
Auteur : Lucienne  
41/91

Date :    14-11-2024 18:17:48


Un présumé étudiant dans un autobus plein à craquer prend le temps d’expliquer à un monsieur âgé, assis à ses côtés , pourquoi la vieille génération ne peut pas comprendre celle des jeunes :

- Vous êtes nés et avez grandi dans un monde différent, presque primitif ! dit-il d’une voix assez forte pour être entendue par tous.

Les jeunes d’aujourd’hui, nous avons grandi avec internet, la télévision, les avions, les jets, les voyages dans l’espace, l’homme marchant sur la lune. Nos sondes spatiales ont visité Mars. Nous avons des bateaux à énergie nucléaire et des voitures électriques et à hydrogène, des ordinateurs qui calculent quasiment à la vitesse de la lumière. Et encore plus ...

Après un bref silence, l’homme âgé lui répond :

- Tu as raison jeune homme, nous n’avions pas toutes ces choses quand nous étions jeunes. Par conséquent nous les avons inventées. Et maintenant jeune petit con arrogant, dis-moi ce que TOI, tu prépares pour la génération suivante

Tout le bus applaudit.
Auteur : Lucienne  
42/91

Date :    17-11-2024 09:32:14


« Si tu as un pain et moi un euro, et que j’utilise mon euro pour acheter ton pain, à la fin de l’échange, j’aurai le pain et toi l’euro. Cela semble être un équilibre parfait, n’est-ce pas ? Au début, A possède un euro et B un pain ; ensuite, A a le pain et B a l’euro. C’est une transaction juste, mais purement matérielle.

Maintenant, imagine que tu possèdes un poème de Verlaine ou que tu connais le théorème de Pythagore, et que moi, je ne connais rien de tout cela. Si tu me les enseignes, à la fin de cet échange, j’aurai appris le poème et le théorème, mais tu continueras à les posséder également. Dans ce cas, il ne s’agit pas seulement d’un équilibre, mais d’une véritable croissance.

Dans le premier exemple, nous avons effectué un échange commercial ; dans le second, nous avons partagé des connaissances. Alors que les biens matériels se consomment, la culture, elle, se diffuse sans limites. »

Michel Serres, philosophe français
1/09/1930 - 1/06/2019
Auteur : Lucienne  
43/91

Date :    21-11-2024 08:39:49


Le roi va tranquillement à la pêche car pas de pluie prévue.

Pour plaire à la reine, il met ses plus beaux atours.
Sur le chemin, il rencontre un paysan monté sur son âne qui, en voyant le roi, dit :

« Seigneur mieux vaut que vous rebroussiez chemin car il va beaucoup pleuvoir dans peu de temps ! »
Bien sûr, le roi continue en pensant :

Comment ce gueux peut-il mieux prévoir le temps que mon spécialiste diplômé grassement payé qui m'a indiqué le contraire. Poursuivons..."

Et c'est ce qu'il fait. Mais il se met bientôt à pleuvoir à torrents.
Le roi rentre trempé, la reine se moque de le voir dans un si piteux état.
Furieux, le roi revient au palais et congédie illico son météorologue, puis il convoque le paysan lui offrant le poste vacant...
Mais le paysan refuse en ces termes :

« Seigneur, je ne suis pas celui qui comprend quelque chose dans ces affaires de météo et de climat, mais je sais que si les oreilles de mon âne sont baissées, cela signifie qu'il va pleuvoir... ! »
Et le roi embauche l'âne...
Auteur : Lucienne  
44/91

Date :    23-11-2024 17:40:47


💜💜💜💜💜Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. 💜💜💜

🌹🌹🌹
Auteur : Lucienne  
45/91

Date :    26-11-2024 09:17:13


Quand Je Partirai
Quand je partirai, emporté par le vent,
Ne pleurez pas pour moi,
laissez-moi un instant.
Je voyagerai loin, vers des cieux étoilés,
Dans les souvenirs d’amour,
je resterai ancré.
Sur le chemin des rêves,
je laisserai mes pensées,
Des éclats de rires, des instants partagés.
Chaque voix que j’entends,
chaque éclat de lumière,
Sera une douce note
dans l’harmonie de l’air.
Quand je partirai, les fleurs chanteront,
Leurs pétales dansants porteront
mon nom.
Les arbres murmureront des secrets d’été,
Chaque brise légère sera un baiser volé.
Rappelez-vous des jours,
des promesses d’étoiles,
Des serments murmurés,
des projets sans voile.
Je ne suis qu’un passage,
une étoile fugace,
Dans l’infini du temps,
ma trace ne s’efface.
Alors vivez pleinement,
avec cette douce flamme,
Embrassez la vie, ne craignez
pas le drame.
Quand je partirai, sachez que je vous aime,
Et que dans chaque aurore,
je serai votre thème.
Quand je partirai,
fermez les yeux un instant,
Sentez ma présence
dans l’horizon s’élevant.
Je serai ce rayon qui caresse la mer,
Une étoile brillante, dans le ciel éphémère.
Thierson le prince
Auteur : Lucienne  
46/91

Date :    27-11-2024 19:14:23


« Si je pouvais revivre ma vie, je me serais couchée pour me reposer quand je me sentais malade, au lieu de prétendre que le monde s'arrêterait si je n'allais pas travailler un jour.... J'aurais allumé la bougie rose sculptée au lieu de la laisser fondre dans le placard.... J'aurais parlé moins et écouté plus... J'aurais invité des amis à la maison même s'il y avait une tache sur le tapis ou le canapé à nettoyer. J'aurais mangé du pop-corn dans le « bon salon » et je me serais moins préoccupé de la poussière lorsque quelqu'un voulait allumer un feu dans la cheminée. J'aurais pris le temps d'écouter mon grand-père raconter les histoires de sa jeunesse. Je n'aurais jamais insisté pour fermer les vitres de la voiture par une belle journée d'été, juste parce que je venais de me faire coiffer. Je me serais allongée sur la pelouse, la tête dans l'herbe. J'aurais pleuré et ri moins en regardant la télévision et plus en regardant la vie.
Mais surtout, si j'avais une seconde chance, j'apprécierais chaque instant... je le regarderais vraiment... je le vivrais vraiment. Je ne me laisserais pas prendre par le futile et l'insignifiant... Je ne me soucierais pas de ceux que je n'aime pas, ou plutôt, je ne me soucierais pas du tout de ce que les autres font.... Au contraire, j'apprécierais les amis que j'ai et les gens qui m'aiment.... Et ce que nous faisons chaque jour pour améliorer nos esprits, nos corps, nos âmes, nos émotions ».
Écrit par Erma Bombeck 1979.
Auteur : Lucienne  
47/91

Date :    28-11-2024 16:15:53


Un fils a emmené son père au restaurant pour profiter d'un délicieux dîner.
Son père était assez vieux et donc un peu faible aussi.
En mangeant, un peu de nourriture tombait de temps en temps sur sa chemise et son pantalon. Les autres convives observaient le vieil homme avec leurs visages déformés par le dégoût, mais son fils restait calme.
Une fois qu'ils ont tous deux fini de manger, le fils, sans se montrer ni à distance, a aidé son père en toute tranquillité et l'a emmené aux toilettes. Nettoyé les restes de nourriture de son visage froissé, et tenté de laver les tâches de nourriture de ses vêtements ; aimablement coiffé ses cheveux gris et enfin installé ses lunettes.
En sortant de la salle de bains, un profond silence régnait au restaurant.
Personne ne pouvait comprendre comment quelqu'un pouvait se ridiculiser de cette manière.
Le fils s'est prêt à payer la facture, mais avant de partir, un homme, aussi âgé, s'est relevé des convives et a demandé au fils du vieil homme : ′′ Ne trouves-tu pas que tu as laissé quelque chose ici ? ′′
Le jeune homme répondit : ′′ Non, je n'ai rien laissé ". Puis l'étranger lui a dit :" Si tu as laissé quelque chose ! Tu as laissé ici une leçon pour chaque fils, et un espoir pour chaque père !"
Le restaurant entier était si silencieux, qu'on pouvait entendre une épingle tomber.
L'un des plus grands honneurs qui existent, c'est de pouvoir prendre soin de ceux qui ont pris soin de nous aussi.
Nos parents et tous ces anciens qui ont sacrifié leur vie, avec tout leur temps, leur argent et leurs efforts pour nous, méritent notre plus grand respect.
Auteur : Lucienne  
48/91

Date :    29-11-2024 08:50:08


Ce texte que vous allez lire est un court extrait de son livre Les Mots de ma vie écrit en 2011.

C’est l’histoire d’un homme
qui n’aurait pas voulu vieillir,
mais qui accepte ce destin avec force et honneur plutôt qu’avec mélancolie et abandon.

Voici le texte un extrait du livre Les Mots de ma vie:

Vieillir c'est Chiant
« J’aurais pu dire :
Vieillir, c’est désolant, c’est insupportable,
C’est douloureux, c’est horrible,
C’est déprimant, c’est mortel.
Mais j’ai préféré « chiant »
Parce que c’est un adjectif vigoureux
Qui ne fait pas triste.
Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira.

Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance.
On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant.
On était bien dans sa peau.

On se sentait conquérant. Invulnérable.
La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore
très bien…. Même à soixante.

Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flammes.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps j’ai vu le regard des jeunes…..

Des hommes et des femmes dans la force de l’âge qui ne me considéraient plus comme un
des leurs, même apparentés, même à la marge.

J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard.
Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables.

Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge.

Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants.
« Avec respect », « En hommage respectueux », « Avec mes sentiments très respectueux ».

Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ? Les cons !

Et du ‘cher Monsieur Pivot’ long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !

Un jour, dans le métro,
c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place…
J’ai failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. !!!… ?

« Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée.
J’ai pensé que ».
– Moi aussitôt :
« Vous pensiez que ? »
– « Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir. »
– « Parce que j’ai les cheveux blancs ? »
– « Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ça a été un réflexe, je me suis levée. »
– « Je parais beaucoup… beaucoup plus âgé que vous ? »
– « Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge. »
– « Une question de quoi, alors ? »
– « Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois. »

J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.

Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien.

Ni au travail, ni aux voyages,
ni aux spectacles,
ni aux livres,ni à la gourmandise,
ni à l’amour, ni au rêve.
Rêver, c’est se souvenir, tant qu’à faire, des heures exquises.
C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.
C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.

La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce.
J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’Adagio du Concerto n° 23 en La majeur de Mozart, soit, du même, l’Andante de son Concerto n° 21 en Ut majeur,
musiques au bout desquelles se révéleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés.

Nous allons prendre notre le temps.
Avec l’âge le temps passe,
soit trop vite, soit trop lentement.
Nous ignorons à combien se monte encore notre capital.
En années ? En mois ? En jours ?

Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital.
Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.
Après nous, le déluge ?…
Non, Mozart. »
Bernard Pivot.(Les Mots de ma vie )

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