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Partage de textes , de citations inspirantes
Auteur : Lucienne  
57/105

Date :    31-03-2025 14:29:47


"À 5 ans, tu dis : " Maman je t'aime..."
À 10 ans, tu dis : "Maman je t'aime fort !"
À 13 ans, tu dis : " Maman, je peux ?"
À 15 ans, tu dis : "Maman, ne m’embête pas."
À 20 ans, tu dis : "Je veux quitter cette maison !"
À 35 ans, tu dis : "Je veux retourner chez maman."
À 50 ans, tu dis : "Ne pars pas maman."
À 70 ans, tu dis : "Je donnerais n'importe quoi pour cinq minutes avec ma mère..."
Alors dis-moi, comment se conjugue le verbe "mère" ??
Quoi, n'est-ce pas un verbe ?! Tu en es vraiment sûr ?
Aimer, faire, donner, écouter, consoler, se réjouir, pleurer, embrasser, caresser, sentir, guérir, soutenir, protéger, élever, enseigner, accompagner, se rappeler, étudier, lire, nettoyer, cuisiner, nourrir, veiller, crier, chuchoter, chanter, sourire, courir, sauter, éduquer, comprendre, pardonner, subir, se morfondre, soulever, souffrir, se taire, parler, admirer, chérir...
Tu as bien raison, "mère" n’est pas un verbe seulement, mais tous les verbes d'une Vie ❤️"

Pour plus : Pour les mamans 🌹✨
Auteur : Lucienne  
58/105

Date :    05-04-2025 13:54:03


Chaque mois, les parents de Martín faisaient un voyage pour rendre visite à Grand-Mère et rentraient chez eux par le même train le lendemain. Un jour, l’enfant dit à ses parents :
« Je suis déjà grand. Puis-je aller voir Grand-Mère tout seul ? »
Après une brève discussion, ses parents acceptèrent. Ils restèrent avec lui sur le quai en attendant le départ du train. Ils lui dirent au revoir et lui donnèrent quelques conseils à travers la fenêtre. Martín leur répondit :
« Je sais. Vous me l’avez déjà dit plus d’un millier de fois. »
Alors que le train allait partir, son père murmura à son oreille :
« Fils, si tu te sens mal ou inquiet, ceci est pour toi ! »
Et il glissa quelque chose dans sa poche.
Maintenant, Martín était seul, assis dans le train comme il l’avait souhaité, sans ses parents pour la première fois.
Il admirait le paysage par la fenêtre. Autour de lui, des inconnus se bousculaient. Ils faisaient beaucoup de bruit. Ils montaient et descendaient du wagon. Le contrôleur fit quelques remarques sur le fait qu’il voyageait seul. Une personne le regarda avec des yeux pleins de tristesse.
Martín se sentait de plus en plus mal à l’aise à chaque minute qui passait. Et maintenant, il avait peur. Il se sentait acculé et seul. Il baissa la tête et, les larmes aux yeux, il se souvint que son père lui avait mis quelque chose dans la poche. Tremblant, il chercha ce que son père lui avait donné. En trouvant le morceau de papier, il le lut :
**« Fils, je suis dans le dernier wagon du train ! »**
C’est ainsi que va la vie : nous devons laisser nos enfants partir. Nous devons les laisser essayer de nouvelles expériences. Mais nous aimons toujours être dans le dernier wagon, à veiller sur eux, au cas où ils auraient peur ou rencontreraient des obstacles et ne sauraient pas quoi faire. Nous voulons être proches d’eux aussi longtemps que nous sommes en vie.
Auteur : Lucienne  
59/105

Date :    09-04-2025 08:43:34


Lâcher prise, ce n'est pas juger mais accorder à autrui le droit d'être humain. Lâcher prise, ce n'est pas s'occuper de tout ce qui arrive, mais laisser les autres gérer leur propre destin. Lâcher prise, ce n'est pas materner les autres, mais leur permettre d'affronter la réalité.
Auteur : Lucienne  
60/105

Date :    11-04-2025 09:56:35



A peine arrivé le lundi et c'est déjà vendredi. ...

et le mois est déjà fini...

Et l'année est presque écoulée...

et déjà 40, 50 ou 60 ans 80 ans de nos vies sont passés...

Et on se rend compte qu’on a perdu nos parents, des amis,
et on se rend compte qu'il est trop tard pour revenir en arrière ...

Alors...

Essayons malgré tout, de profiter à fond du temps qui nous reste...

N'arrêtons pas de chercher à avoir des activités qui nous plaisent...

Mettons de la couleur dans notre grisaille...

Sourions aux petites choses de la vie qui mettent du baume dans nos cœurs.
Et malgré tout, il nous faut continuer de profiter avec sérénité de ce temps qui nous reste. Essayons d'éliminer les "après" ...

Je le fais après ...

Je dirai après ...

J'y penserai après ...
On laisse tout pour plus tard comme si "après" était à nous.
Car ce qu'on ne comprend pas, c'est que :

Après, le café se refroidit ... après, les priorités changent ...
Après, le charme est rompu ...

Après, la santé passe ...
Après, les enfants grandissent ...
Après, les parents vieillissent ...
Après, les promesses sont oubliées ...
Après, le jour devient la nuit ... après, la vie se termine ...
Et après c’est souvent trop tard.... Alors... Ne laissons rien pour plus tard...

Car en attendant toujours à plus tard, nous pouvons perdre les meilleurs moments, …

Les meilleures expériences,
Les meilleurs amis,
La meilleure famille...

Le jour est aujourd'hui...L'instant est maintenant...

Nous ne sommes plus à l'âge où nous pouvons nous permettre de reporter à demain ce qui doit être fait tout de suite.
Auteur : Lucienne  
61/105

Date :    12-04-2025 09:13:48


Il n’est pas facile de vieillir.
Il faut apprendre à ralentir le pas,
à dire adieu à celui que l’on était
et à saluer celui que l’on devient.
C’est une épreuve, le poids des années.
Il faut savoir accepter ce nouveau visage,
porter fièrement ce corps transformé,
se délester des hontes, des préjugés,
et de cette peur sourde que le temps impose.
Il faut laisser advenir ce qui doit advenir,
laisser partir ceux qui doivent partir,
et chérir ceux qui choisissent de rester.
Non, vieillir n’a rien de simple.
Il faut apprendre à n’attendre plus rien de personne,
à marcher seul, à s’éveiller seul,
et à ne plus craindre l’homme
qui, chaque matin, nous fixe dans le miroir.
Il faut accepter que tout ait une fin,
que la vie elle-même s’efface un jour,
apprendre à dire adieu à ceux qui partent,
se souvenir de ceux qui ne sont plus,
pleurer jusqu’à se vider,
jusqu’à s’assécher de l’intérieur…
Pour que renaissent d’autres sourires,
d’autres espoirs,
d’autres rêves à poursuivre."
Alejandro Jodorowsky
Auteur : Lucienne  
62/105

Date :    14-04-2025 19:32:27


Chaque jour, le garçon revenait de l'école en larmes – jusqu'à ce que son père apparaisse dans sa classe.
— Ta professeure t'a appelée, dit Pierre en s'asseyant sur les genoux de son fils. — Elle dit que tu pleures tous les jours après l'école. Les autres se moquent de toi, n'est-ce pas ?
Le garçon plissa les yeux, et immédiatement des larmes brillèrent dans ses prunelles.
— Ce ne sont pas seulement mes camarades… Le pire, c'est le professeur lui-même, murmura Artyom, et le père resta stupéfait.
— Quoi ?! s'exclama Pierre, incapable de croire ce qu'il entendait.
Artyom hocha la tête. Alors, son père demanda :
— Mais pourquoi ne leur as-tu pas expliqué pourquoi tu laisses pousser tes cheveux ? Bon… Je pense qu'il est temps de les couper. Tu as enfin atteint la longueur requise. J'ai une idée, dit Pierre avec un léger sourire.
Le lendemain, à l'école…
— Enfin, Artyom ! Maintenant tu ne ressembles plus à une fille ! s'écria bruyamment le professeur Kolosov lorsque le garçon entra dans la classe.
Mais il ne s'attendait pas à voir Pierre dans l'embrasure de la porte.
— Oh ! Monsieur Perepëlkin ! Alors, vous avez enfin fait couper votre garçon ? Félicitations ! déclara le professeur en tendant joyeusement la main pour une poignée de main.
Mais, au lieu de serrer la main, Pierre sortit silencieusement son téléphone. Il lança une vidéo et orienta l'écran vers Kolosov.
Un silence de mort s'installa dans la classe.
Dans la vidéo, on voyait Artyom, assis dans un fauteuil de coiffeur. Ses longs cheveux étaient coupés mèche après mèche, soigneusement rassemblés dans un sac. Puis, les images montraient que cette coiffure était envoyée à une association caritative, où ces cheveux servent à fabriquer des perruques pour des enfants atteints de cancer.
— Artyom a laissé pousser ses cheveux pendant un an afin de les offrir à un enfant qui avait perdu les siens à cause de la chimiothérapie, déclara calmement Pierre en regardant fixement Kolosov. — Et vous… vous vous êtes moqués de lui. Avec tous les élèves.
Le professeur baissa les yeux. La classe demeurait dans un silence absolu. Personne ne pouvait prononcer un mot.
Artyom s'assit lentement à sa place. Sur son visage, il n'y avait plus ni peur ni honte, seulement une fierté tranquille.
— Parfois, dit Pierre en jetant un dernier regard à la classe, pour être vraiment fort, on n'a pas besoin de muscles. Il suffit d'avoir du cœur. Un véritable cœur.
Et il quitta la salle, laissant derrière lui une classe silencieuse et un professeur qui, peut-être pour la première fois, ressentait une véritable honte.
Auteur : Lucienne  
63/105

Date :    21-04-2025 17:14:13


Je t'ai laissé partir, malgré la douleur qui me déchirait.
Je t'ai laissé partir, alors que mon cœur n'était pas prêt.
Mais mon esprit savait que c'était le choix le plus juste.
Envole-toi, légère comme une plume,
Vers les horizons bleus de demain.
Tu es désormais le souffle qui caresse en douceur les épis de mes souvenirs.
Auteur : Lucienne  
64/105

Date :    22-04-2025 10:32:18


« Ma mère a changé »

Ma mère avait beaucoup de problèmes. Elle ne dormait pas, se sentait constamment épuisée. Elle était irritable, grognonne, amère. Toujours souffrante, jusqu’au jour où, sans prévenir, elle changea.

La situation, pourtant, restait la même… mais elle, non. Elle était différente.

Un jour, mon père lui dit :
— Chérie, ça fait trois mois que je cherche du travail sans succès. Je vais boire quelques bières avec les copains.
Ma mère répondit simplement :
— Très bien.

Mon frère avoua :
— Maman, je suis en échec dans toutes mes matières à l’université...
Elle répondit calmement :
— Ce n’est pas grave. Tu te rattraperas. Et si tu ne le fais pas, tu redoubleras. Mais cette fois, tu paieras toi-même ton inscription.

Ma sœur arriva, inquiète :
— Maman, j’ai eu un accident avec la voiture.
Ma mère dit :
— Ce n’est pas un problème. Amène-la au garage, trouve comment payer les réparations, et en attendant, prends le bus ou le métro.

Puis sa belle-fille déclara :
— Belle-maman, je viens passer quelques mois chez vous.
Et elle répondit, paisible :
— Installe-toi dans le canapé du salon, tu trouveras des couvertures dans le placard.

Nous étions tous stupéfaits, rassemblés, inquiets de ce calme soudain.
Certains soupçonnaient qu’elle avait consulté un médecin et qu’on lui avait prescrit des comprimés de “je m’en fiche royalement” 1000 mg.
Peut-être même en avait-elle pris une double dose !

Alors, comme dans les films, on a pensé organiser une intervention familiale pour la sauver d’une éventuelle dépendance aux anti-crises-de-nerfs.

Mais, à notre grande surprise, elle nous a réunis et a dit doucement :

> « Il m’a fallu du temps pour comprendre que chacun est responsable de sa propre vie. Des années pour réaliser que mes angoisses, mes inquiétudes, ma dépression, ma colère, mes insomnies et mon stress n’aidaient en rien à résoudre vos problèmes… mais qu’ils ruinaient ma santé.

Je ne suis pas responsable des actes des autres, mais je suis responsable de mes réactions.

Alors j’ai décidé de me préserver, de rester calme, et de laisser chacun gérer ce qui lui appartient. »

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